Le 11 décembre dernier, c’est avec joie que j’ai de nouveau pris le train des Alpes entre Grenoble et Gap. Fermée depuis plusieurs années à cause de sa vétusté, cette ligne a failli ne jamais rouvrir. Elle dessert pourtant des territoires ruraux enclavés, notamment le Trièves, dont les habitants ont besoin de solutions de transport alternatives à la voiture. Aux côtés d’usagers, d’autres élus locaux et de syndicalistes de la SNCF, je me suis donc mobilisé depuis le début de mon mandat pour sauver cette ligne. En 2019, nous avons obtenu sa réouverture, après d’indispensables travaux de remise à niveau (renforcement des ponts, renouvellement des voies, modernisation de la signalisation…) d’un coût de 35 millions d’euros.

Conférence de presse à l’occasion de la réouverture de la ligne.

Si nous nous félicitons de la réouverture de cette ligne, absolument indispensable au transport vers le Sud de Grenoble et à la beauté incomparable, nous ne sommes cependant pas totalement rassurés. En effet, des travaux supplémentaires sont encore nécessaires pour assurer la pérennité de la ligne sur le long terme et améliorer la qualité du voyage pour les passagers. Or, le contrat plan Etat-Région (CPER) portant sur le volet mobilités n’a toujours pas été signé, ce qui nous fait craindre que cette réouverture ne soit que temporaire. Aux côtés d’autres parlementaires et de très nombreux élus locaux, j’ai donc récemment interpellé le Président de Région, M. Laurent Wauquiez, pour débloquer rapidement les fonds nécessaires et avoir enfin de la visibilité sur l’avenir de cet axe ferroviaire.