Le résultat de l’élection présidentielle n’ayant malheureusement pas été à la hauteur de ce que nous espérions, j’ai rapidement lancé un appel à l’union des forces de gauche et écologistes avec le comité sénatorial qui m’accompagne, dès la fin du mois d’avril. Au niveau national et au sein de chaque organisation, les choses ont évolué très rapidement et les divergences ont été rapidement surmontées pour se réunir autour de ce qui nous rassemble : la justice sociale, la préservation de l’environnement, l’approfondissement de notre démocratie, la protection des biens communs et des services publics, le rejet de toute discrimination, l’égalité entre les hommes et les femmes… En deux semaines à peine après la fin de la présidentielle, la NUPES, nouvelle union populaire écologique et sociale, a vu le jour, autour d’un programme de gouvernement complet et à la hauteur des enjeux auxquels nous faisons face.
En 2017, la République en marche ! avait obtenu 9 député.e.s sur un total de dix circonscriptions. En dehors de la sauvegarde du siège de Marie-Noëlle Battistel (quatrième circonscription), nous avons donc tout à reconquérir. L’union et l’enthousiasme qu’elle a fait naître, avec la capacité d’imposer une cohabitation au Président de la République, nous offre une opportunité historique. Je me suis donc mobilisé dans tout le département pour soutenir les candidat.e.s investi.e.s par la NUPES lors de réunions publiques. Certes brève, cette campagne aura toutefois été enthousiasmante et porteuse d’espoir. Les résultats du premier tour – six candidat.e.s NUPES qualifié.e.s au second tour (circonscriptions 1, 2,3, 4, 5 et 9), dont cinq en tête, et de belles performances ailleurs, notamment sur la dixième circonscription – sont venus confirmer cette envie d’un vrai tournant écologique et social, dans l’Isère comme dans le reste de la France.