En septembre dernier, j’ai à nouveau rencontré l’intersyndicale Solidaires Finances Publiques de la Direction Départementale des Finances Publiques (DDFIP) de l’Isère pour évoquer les problématiques liées à la réorganisation des services et la fermeture de nombreuses trésoreries.
Depuis 2018, la DDFIP a connu des vagues incessantes de suppression d’emplois, des restructurations, des nouveaux dispositifs fiscaux qui affectent profondément le travail des agents.
Pour l’Isère ce n’est pas moins de 31 services fiscaux de proximité qui ont fermé entraînant des conséquences importantes pour les usagers (notamment celles et ceux qui sont éloignés de l’outil numérique), les collectivités et les entreprises.
La disparition de ces trésoreries se fait à bas bruit, plaçant les élus locaux et les usagers devant le fait accompli sans qu’aucune condition ne soit apportée sur le maintien d’un service accessible et de qualité avec les moyens suffisants.
La suppression de ces trésoreries de proximité entraine inévitablement un éloignement des usagers et une dégradation du service public orienté vers toujours plus de dématérialisation sans tenir compte de la fracture numérique.
Lors du prochain débat budgétaire, j’aurai l’occasion de défendre une autre vision du service public et d’insister sur le maintien des emplois publics pour garantir un niveau de service de qualité et en proximité et des conditions de travail dignes.