MES FRAIS DE MANDAT POUR L’ANNÉE 2018

Vous trouverez ci-dessous le détail de l’utilisation des 72 305 € que j’ai dépensés en 2018 pour l’exercice de mon mandat. Certaines dépenses restent exceptionnelles car liées à la première année de mon mandat avec la mise en place de moyens matériels spécifiques (permanence, supports de communication…).

J’ai donc perçu 70 800 € (5 900 € x 12 mois) d’avance de frais de mandats pour l’année 2018 auxquels il faut ajouter 1 506, 58 € d’avance spécifique informatique (1 000 € annuels + 506,48 € de reliquat que je conservais de l’ancien système).
Les frais de mandats se divisent en plusieurs catégories, communes à toutes les sénatrices et tous les sénateurs dont vous trouverez le détail ci-dessous.

J’ai choisi de justifier l’intégralité de mes dépenses et ne pas user de la tolérance prévue par le Sénat. Sur l’année 2018, j’ai néanmoins effectué des règlements en argent liquide (sans note) pour un montant de 140€ qui correspond à de l’affranchissement individuel et de la petite restauration lors d’événements locaux, ou du stationnement.
Je précise qu’une indemnité supplémentaire de 1200  est allouée aux sénateurs qui doivent se loger à Paris. Cette indemnité n’est pas versée aux sénateurs d’Ile-de-France et, comme cela est mon cas, aux sénateurs bénéficiant d’un bureau avec une chambre*.

RÉPARTITION PAR POSTE

CATÉGORIE MONTANT
Permanence parlementaire 26992,55
Informatique 1504,63
Dépenses liées à la double résidence 4777,95
Déplacement du sénateur et équipe  8402,52
Documentation et communication 10392,96
Réception et de représentation 11543,02
Indemnités stagiaires 3333,75
Dépenses sans justificatif (retrait) 140,00
Participation aux frais du groupe CRCE et autres groupes 5218,00
TOTAL 72305,38

*Bureau mis à disposition par le Sénat à Paris

*Chambre mise à disposition par le Sénat

  • Permanence parlementaire 

La Permanence parlementaire concentre logiquement une part importante des dépenses (37 %) qui correspond aux loyers et charges locatives (plus de la moitié des dépenses du poste), ainsi qu’aux frais de fournitures et d’entretien.
J’ai souhaité avoir un espace de travail qui soit aussi un lieu de rencontres et de croisements, d’échanges et de réflexion, ouvert et accessible à tous.
La permanence est proche de la gare pour faciliter l‘accessibilité en train pour les personnes reçues en rendez-vous et pour mes déplacements hebdomadaires à Paris. Je loue également une place de parking en face de la gare pour rejoindre mon domicile depuis la gare, quand je ne peux pas utiliser la ligne Grenoble-Veynes-Gap.
J’ai choisi de confier l’entretien du local à Solenciel, association spécialisée dans l’accompagnement et la réinsertion des personnes qui sortent des réseaux de prostitution.
Le local permet d’accueillir de nombreuses réunions, en particulier avec le comité sénatorial qui m’accompagne dans mon mandat. Nous mettons également à disposition cet espace pour des réunions politiques, de citoyens qui composaient notre liste et d’associations en lien avec l’activité du mandat.
J’ai souhaité que ce lieu soit ouvert et accueille des projets artistiques qui nourrissent toujours le débat politique. Ainsi régulièrement nous accueillons à la permanence des expositions et des temps de rencontres culturelles.Claudia MASCIAVE, Photographe, « A la recherche de l’objet perdu »

  • Stéphane GAL-VILIKER, Photographe « Au travail dans l’industrie » Alstom-General Electric
  • Emmanuel BRETEAU, Photographe « Instants de vie »
  • Informatique 

L’essentiel des dépenses informatiques a été effectué en 2017 lors de mon arrivée. En 2018, il s’agissait essentiellement de l’équipement de ma 3e collaboratrice arrivée en février dernier (ordinateur, téléphone), de petit matériel (disque dur externe, connectique…) et de consommables (toners d’imprimantes). Les dépenses imputables au site internet figurent dans la catégorie Communication.

  • Double résidence

Vivre à Paris 3 jours par semaine entraîne immanquablement des coûts supplémentaires. Présent sur Paris, environ 120 jours sur l’année, cette catégorie regroupe mes dépenses de restauration les matins et les soirs de séance et lors de mes allers-retours Paris-Grenoble, soit une moyenne de 40 € par jour. Le bureau avec chambre mis à ma disposition ne me permet pas de faire la cuisine et de prendre mes repas sur place.

  • Déplacement du sénateur et de son équipe

Si mes déplacements entre Paris et Grenoble et mes déplacements dans Paris sont pris en charge directement par le Sénat, ce n’est pas le cas de mes nombreux déplacements en Isère (carte interactive des déplacements à venir). Mon équipe est également présente sur le terrain et participe à des réunions de suivi et des rencontres sur tout le département.
Pour les déplacements en Isère, nous avons fait le choix d’un abonnement d’autopartage CITIZ qui limite fortement les frais d’entretien et de parking.

Toutefois je continue à utiliser ma voiture personnelle (Clio IV) en particulier pour mes allers-retours Grenoble-Trièves quand je ne peux pas utiliser la ligne de train Grenoble-Gap. Mes frais d’essence, de péage et de parking sont pris en compte seulement pour mes déplacements réalisés dans le cadre de mon mandat.

  • Documentation et communication

La documentation est un poste essentiel pour suivre l’actualité locale et nationale. Je dispose de plusieurs abonnements presse.
La communication est naturellement un poste de dépense très important. La transparence démocratique exige que je rende compte le plus finement possible de mon action.
Malgré l’importance de la communication numérique via les réseaux sociaux, mon site Internet (conçu en 2018) et la publication tous les deux mois de newsletter, j’ai fait le choix d’éditer plusieurs fois par an des lettres d’information papier dont un Hors-série sur le bilan de la première année de mandat.
Ces lettres d’information papier (4 publications cette année) sont envoyées à tous les élus et grands électeurs de l’Isère et disponibles à la permanence.

A cette publication, s’ajoute l’édition des cartes de vœux, cartons d’invitations aux rencontres de territoires et bilan de mandat, cartes des visites, pour lesquels il faut prendre en compte la conception graphique et l’impression.
Dans cette catégorie de dépenses, se retrouve également le règlement des droits d’auteurs pour l’accueil des expositions au sein de la permanence.
Il faut ajouter à cela des frais de réalisation de vidéo, ainsi que des frais de correspondances qui n’ont pas été affranchis par le Sénat.

  • Réception et représentation

Mon emploi du temps est toujours extrêmement serré (succession de réunions de travail, séances, rendez-vous, déplacements…) et m’amène à déjeuner régulièrement à l’extérieur.
En Isère ou au Sénat, je suis régulièrement accompagné pour déjeuner, généralement par un membre de mon équipe et dans ce cas, je prends en charge son repas.
Il m’arrive également très souvent de déjeuner avec des élus, des représentants d’entreprises, d’ONG, d’associations… Il est indispensable de rencontrer les corps intermédiaires pour prendre en permanence la mesure des enjeux et des attentes de la société. Dans ces cas-là, je préfère inviter à déjeuner plutôt que d’être invité car c’est à mes yeux une garantie d’indépendance.

Nous avons également organisé une dizaine de réunions de travail (avec le comité sénatorial, les associations iséroises, les élus locaux) à la permanence sous la forme de buffet, ce qui permet d’allier efficacité et convivialité. J’ai toujours le soucis de me fournir chez des commerçants du quartier et qui privilégient des produits locaux.
Aux frais de restauration, s’ajoutent les frais de réception lors d’évènements souvent largement ouvert   comme l’inauguration de la permanence en janvier 2018, l’accueil des maires isérois au Sénat lors du Congrès des maires à Paris, les rencontres de territoire et bilan de mandat sur 6 dates en Isère.
Enfin j’ai organisé au Sénat avec la Fondation de l’Ecologie Politique et Alternatives économiques une conférence sur les nouvelles formes du travail. Dans ce cadre j’ai pris à ma charge les frais de déplacements des intervenants.

  • Indemnités de stagiaires

Pour renforcer l’équipe parisienne au premier semestre 2018, j’ai recruté un stagiaire de Master 2 de science politique. Son apport a été important pour nous accompagner dans une période législative très dense qui a vu se succéder à un rythme effréné la réforme ferroviaire, la loi Asile et Immigration, la loi Agriculture et Alimentation et la loi ELAN (logement).

Ces 3334 euros correspondent aux indemnités légales de stage pour les mois de février, mars, avril, mai, juin, juillet 2018 (plus quelques jours en janvier).

  • Participation aux frais du groupe Communiste Républicain, citoyen et écologiste (CRCE)

Les groupes politiques sont des organes structurels de la vie parlementaire. Ils jouent un rôle essentiel dans la préparation du travail législatif et dans l’organisation des débats. Ils emploient plusieurs salariés en charge du secrétariat, de la logistique, de la répartition de la parole entre sénateurs, des choix politiques, du suivi et de la préparation, des travaux législatifs commission par commission, de la communication… Ainsi le groupe CRCE emploie 10 personnes à plein temps.
Les groupes sont financés en partie par le Sénat, parfois par le parti politique dont ils émanent et essentiellement par les cotisations des parlementaires membres du groupe. Depuis le mois de mars, je verse à mon groupe une contribution mensuelle de 500€ pour le précieux concours qu’il m’apporte dans mon travail législatif.
Je verse également 22€ de cotisation annuelle à chaque groupe d’étude et d’amitiés auxquels j’appartiens, et 20€ de cotisations annuelles à l’AGAS.