MES FRAIS DE MANDAT POUR L’ANNÉE 2019

Vous trouverez ci-dessous le détail de l’utilisation des 71 841 € que j’ai dépensés en 2019 dans le cadre de mon avance pour frais de mandat. Ces dépenses n’incluent pas les dépenses directement prises en charge par le Sénat dont vous pouvez retrouver le détail ici.

 

J’ai donc perçu 70 800 € (5 900 € x 12 mois) d’avance de frais de mandats pour l’année 2019 auxquels il faut ajouter 1 018 € d’avance spécifique pour l’achat de matériel informatique et 23€ de dépenses excédentaires. 

J’ai choisi de justifier l’intégralité de mes dépenses et ne pas user de la tolérance prévue par le Sénat. En 2018, j’avais dépensé 140 euros sans facture (pour l’affranchissement individuel et de la petite restauration lors d’événements locaux, ou du stationnement…).

En 2019, j’ai été en mesure de justifier chaque dépense jusqu’au dernier euro.

Les frais de mandats se divisent en plusieurs catégories, communes à toutes les sénatrices et tous les sénateurs, dont vous trouverez le détail ci-dessous.

RÉPARTITION PAR POSTE

CATÉGORIE MONTANT
Permanence parlementaire 18795,93
Informatique  1018,45
Dépenses liées à la double résidence  4039,54
Déplacement du sénateur et équipe   9286,9
Documentation et communication  9206,91
Réception et de représentation  15030,49
Indemnités stagiaires 7842,5
Dépenses sans justificatif (retrait) 0
Participation aux frais du groupe CRCE et autres groupes  6362
Dépenses de 2018 réintégrées 258
TOTAL 71840,72

*Bureau mis à disposition par le Sénat à Paris

*Chambre mise à disposition par le Sénat

Permanence parlementaire

La Permanence parlementaire concentre logiquement une part importante des dépenses (26 %) qui correspond aux loyers et charges locatives (plus des deux tiers des dépenses du poste), ainsi qu’aux frais de fournitures et d’entretien.

J’ai souhaité avoir un espace de travail qui soit aussi un lieu de rencontres, d’échanges et de réflexion, ouvert et accessible à toutes et tous.
La permanence est proche de la gare pour faciliter l’accessibilité en train pour les personnes reçues en rendez-vous et pour mes déplacements hebdomadaires à Paris. Je loue également une place de parking en face de la gare pour rejoindre mon domicile depuis la gare, quand je ne peux pas utiliser la ligne Grenoble-Veynes-Gap.
J’ai choisi de confier l’entretien du local à Solenciel, association spécialisée dans l’accompagnement et la réinsertion des personnes qui sortent des réseaux de prostitution.
Le local permet d’accueillir de nombreuses réunions, en particulier avec le comité sénatorial qui m’accompagne dans mon mandat. Nous mettons également à disposition cet espace pour des réunions politiques, de citoyens qui composaient notre liste et d’associations en lien avec l’activité du mandat.
J’ai souhaité que ce lieu soit ouvert et puisse accueillir des projets artistiques qui nourrissent toujours le débat politique. Ainsi, régulièrement, nous accueillons à la permanence des expositions et des temps de rencontres culturelles.

En 2019, nous avons accueilli deux expositions :

– Emmanuel BRETEAU, Instants de vie. Une série de photographies en noir et blanc pour la plupart prises dans le Trièves, extrait de son livre Trièves, « Tournant de siècle ».
– Sébastien DE DANIELI, Comme une ombre. D’abord parti sur la trace du Loup, il a redécouvert toute la faune des Alpes par une approche photographique différente, offrant une grande proximité avec le public. A cette occasion, une soirée-débat s’est tenue sur la transition dans les Alpes avec la participation du Parc Naturel régional du Vercors, de Mountain Wilderness, de la Ville de Grenoble, qui a rassemblé plus d’une soixantaine de personnes à la permanence.

 

Les frais sont en baisse de plus de 7000 euros par rapport à l’an dernier, cela correspond à la fin du remboursement des travaux que nous avions effectué lors de l’installation

Informatique

L’essentiel des dépenses informatiques a été effectué en 2017 lors de mon arrivée. En 2018, il s’agissait essentiellement de l’équipement de ma 3e collaboratrice arrivée en février dernier (ordinateur, téléphone), de petit matériel (disque dur externe, connectique…) et de consommables (toners d’imprimantes). Les dépenses imputables au site internet figurent dans la catégorie Communication.

Ce poste a baissé de 500 € et donc de 33 % par rapport à 2018. Il s’agit pour l’essentiel de toners dimprimantes.

Double résidence

Vivre à Paris 3 jours par semaine entraîne immanquablement des coûts supplémentaires. Présent au Sénat, environ 120 jours sur l’année, cette catégorie regroupe mes dépenses de restauration les matins et les soirs de séance et lors de mes allers-retours Paris-Grenoble, soit une moyenne de 34 € par jour. Le bureau avec chambre mis à ma disposition n’a pas de cuisine et de ce fait ne permet pas de prendre mes repas sur place.

J’ai fait quelques économies (- 15 %) sur ce poste de dépenses entre 2018 et 2019

Déplacement du sénateur et de son équipe

Si mes déplacements entre Paris et Grenoble et mes déplacements dans Paris sont pris en charge directement par le Sénat, ce n’est pas le cas de mes nombreux déplacements en Isère. Mon équipe est également présente sur le terrain et participe à des réunions de suivi et des rencontres dans tout le département.

Pour les déplacements en Isère, nous privilégions les transports en commun et quand ce n’est pas possible nous avons fait le choix d’un abonnement d’autopartage CITIZ qui limite fortement les frais d’entretien et de parking.

Pour mes déplacements, pour plus de transparence de les frais relatifs à ma voiture, j’ai opté cette année pour la location d’une voiture Clio incluant son entretien et son assurance. Je parcours en moyenne 40 000 km par an en Isère en particulier pour mes allers-retours Grenoble-Trièves quand je ne peux pas utiliser la ligne de train Grenoble-Gap. Mes frais d’essence, de péage et de parking sont naturellement pris en compte uniquement pour mes déplacements réalisés dans le cadre de mon mandat.

Ce poste a augmenté de 900 euros par rapport à l’an dernier (10 %) notamment en raison du « Tour dIsère » qui a beaucoup mobilisé mon équipe.

Retrouvez tous mes déplacements en 2019

Documentation et communication

La documentation est un poste essentiel pour suivre l’actualité locale et nationale. Je dispose de plusieurs abonnements presse.
La communication est naturellement un poste de dépense très important. La transparence démocratique exige que je rende compte le plus finement possible de mon action.
La communication numérique est essentielle, si celle sur les réseaux sociaux est gratuite, j’ai, en revanche, fait refondre mon site Internet afin qu’il soit  plus ergonomique et agréable à lire.

Je continue à opter également pour une communication papier, même si je n’ai édité qu’une seule lettre d’information papier, (pour le bilan de ma 2e année de mandat), j’ai en revanche fait éditer la synthèse du Tour dIsère que nous avons organisé tout au long de l’année.

A cette publication, s’ajoute la mise en page et l’édition des cartes de vœux
Dans cette catégorie de dépenses, se retrouve également le règlement des droits d’auteurs pour l’accueil des expositions au sein de la permanence.

Il faut ajouter à cela des frais de réalisation de vidéo, notamment celle de notre colloque sur la démocratie environnementale qui s’est tenu le 29 novembre 2019 ainsi que des frais de correspondances qui n’ont pas été affranchis par le Sénat.

Lors de la publication de mon rapport sur la gratuité des transports, j’ai également commandé des impressions en nombre plus important que les 20 exemplaires mis à ma disposition par le Sénat.

Au bout du compte, ce poste est néanmoins en baisse de 10 % par rapport à 2018.

Réception et représentation

Mon emploi du temps est toujours extrêmement serré (succession de réunions de travail, séances, rendez-vous, déplacements…) et m’amène à déjeuner régulièrement à l’extérieur.

En Isère ou au Sénat, je suis régulièrement accompagné pour déjeuner, généralement par un membre de mon équipe et dans ce cas, je prends en charge son repas.
Il marrive également très souvent de déjeuner avec des élu-es, des représentants d’entreprises, d’ONG, d’associations… Il est indispensable de rencontrer les corps intermédiaires pour prendre en permanence la mesure des enjeux et des attentes de la société. Dans ces cas-là, je préfère inviter à déjeuner plutôt que d’être invité car, c’est à mes yeux, une garantie d’indépendance.

Nous avons également organisé une dizaine de réunions de travail (avec le comité sénatorial, les associations iséroises, les élu-es locaux) à la permanence sous la forme de buffet, ce qui permet d’allier efficacité et convivialité. J’ai toujours le souci de me fournir chez des commerçants du quartier et qui privilégient des produits locaux.
Aux frais de restauration, s’ajoutent les frais de réception lors d’évènements souvent largement ouverts comme mes vœux en janvier 2019, l’accueil des maires isérois au Sénat lors du Congrès des maires à Paris en novembre, les différentes étapes du Tour d’Isère

Pour la mise en valeur de la gastronomie iséroise, nous avons organisé au mois de mars avec mes collègues Frédérique Puissat, Didier Rambaud, Michel Savin et André Vallini, une semaine de l’Isère au restaurant du Sénat. Ce temps a été ponctué par une soirée mettant à l’honneur les confréries de notre territoire.

Enfin j’ai organisé au Sénat avec le Mouvement Français pour un revenu de base un colloque sur le revenu universel et son (absence) de lien avec le Revenu universel d’activités voulu par Emmanuel Macron.

J’ai également organisé avec ma collègue Delphine Batho et la Fondation de l’écologie politique un colloque sur la démocratie environnementale.

A chaque fois, j’ai pris en partie à ma charge l’organisation d’accueil café, de buffet ou la restauration des intervenants. 

 

Indemnités de stagiaires

Pour renforcer l’équipe parisienne au premier semestre 2019, j’ai recruté pendant 5 mois un stagiaire de Master 2 de science politique. Déjà doté d’une solide expérience professionnelle, nous lui avons alloué un forfait de 1000 euros mensuels incluant ses frais de transports et de restauration. Son apport a été essentiel pour nous accompagner dans une période législative très dense qui a vu se succéder à un rythme effréné la loi dorientation des mobilités, la loi créant lOffice français pour la biodiversité, la mission dinformation sur la gratuité des transports dont j’étais rapporteur et la préparation de la loi sur l’économie circulaire que nous avons examinée dès la rentrée.

Nous avons également accueilli pendant un mois une stagiaire de licence à la permanence que nous avons rémunéré au montant de l’indemnité forfaitaire.

Enfin, en préalable du Tour d’Isère, avec le comité sénatorial nous avons été accompagnés par Kaléidoscope sur 2 jours pour préciser la méthode d’animation et le format de restitution. Nous avons également souhaité être accompagné sur une journée de séminaire avec le comité sénatorial pour dresser un bilan des deux années passées et dégager de nouvelles orientations.

Du fait de cette forte activité, ce poste a significativement augmenté par rapport à 2018.

 

Participation aux frais du groupe Communiste Républicain, citoyen et écologiste (CRCE)

Les groupes politiques sont des organes structurels de la vie parlementaire. Ils jouent un rôle essentiel dans la préparation du travail législatif et dans l’organisation des débats. Ils emploient plusieurs salariés en charge du secrétariat, de la logistique, de la répartition de la parole entre sénateurs, des choix politiques, du suivi et de la préparation, des travaux législatifs commission par commission, de la communication… Ainsi le groupe CRCE emploie 10 personnes à plein temps.

Les groupes sont financés en partie par le Sénat, parfois par le parti politique dont ils émanent et essentiellement par les cotisations des parlementaires membres du groupe. Depuis le mois de mars, je verse à mon groupe une contribution mensuelle de 500€ pour le précieux concours qu’il m’apporte dans mon travail législatif.
Je verse également 22€ de cotisation annuelle à chaque groupe d’étude et damitiés auxquels j’appartiens, et 20€ de cotisations annuelles à l’AGAS.

La différence de 1000 est due au fait que je n’ai cotisé que 10 mois auprès du groupe CRCE en 2018 contre 12 mois pleins en 2019.

Les frais 2018 d’un montant de 258€ correspondent à deux factures qui ont été réglées en début d’année 2019 mais dont les prestations ont été réalisées en 2018.