Avec une délégation du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires, je me suis rendu au Salon international de l’agriculture 2022 le jour de son ouverture, samedi 26 février. J’étais heureux de retrouver le Salon après deux ans d’absence pour cause de pandémie. Cette visite a permis de rencontrer les agriculteurs et les agricultrices, les ONG, les acteurs institutionnels du monde agricole pour échanger sur les enjeux de la production agricole et de l’alimentation.
Les écologistes restent mobilisé·es pour une transition vers un modèle agricole rémunérateur et protecteur de l’environnement. Les pouvoirs publics doivent accompagner les agricultrices et les agriculteurs. Nous avons pu également discuter des conséquences de la guerre de Ukraine sur notre souveraineté alimentaire, notamment la montée des prix du blé et des engrais azotés.
La visite a débuté par un rendez-vous avec la Confédération paysanne avec laquelle nous avons notamment abordé nos propositions pour la mise en place d’une sécurité sociale alimentaire et la capacité de tout un chacun de pouvoir s’approvisionner en produit locaux de qualité.
Avec le réseau des Chambres d’agriculture, nous avons mené des échanges en faveur d’un accompagnement des agricultrices et agriculteurs en transition vers un modèle agricole plus durable et d’une juste rémunération des paysannes et paysans.
Nous avons aussi pu discuter des problématiques d’installation et d’accès au foncier avec la Fédération nationale des sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (FNSAFER). Alors que la pression foncière sur nos terre agricoles s’accroit, alors que de plus en de terres sont rachetées pour les besoins de l’industrie (cosmétique notamment) il est de plus en plus urgent de protéger notre foncier agricole. Le Gouvernement avait promis une loi dans le quinquennat qui s’achève que nous attendons encore. C’est un enjeu primordial de la campagne en cours.
Avec l’Office national des forêts, j’ai échangé sur la préservation des espaces forestiers notamment en montagne, et particulièrement sur le territoire isérois. Je me tiens comme toujours aux côtés de l’ONF, de ses personnel pour le maintien et le développement d’un véritable service public forestier.
Nous avons rencontré la campagne Pour une autre PAC pour faire le bilan de leur action menée lors des négociations européennes sur la « Politique agricole commune 2021-2027 ». Si la nouvelle mouture de la PAC adoptée est à côté de la plaque, le combat reste à mener pour que les fonds européens soient orientés à destination d’une agriculture paysanne et biologique.
Enfin, je suis allé au stand de la Fédération française des spiritueux pour parler avec Emmanuel Delafon, PDG Chartreuse, de recyclage, de réemploi des flacons et des initiatives déjà entreprises dans le cadre de la loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire.
Lors de ma présence au Salon international de l’agriculture, j’ai également participé à une émission spéciale de Public Sénat sur la gastronomie française où j’ai exposé la nécessité d’une alimentation de qualité accessible à toutes et tous. Ce sujet éminemment politique s’est invité dans cette campagne électorale. Quoi de plus normale alors que les Françaises et les Français sont nombreux.euses à avoir retrouvé le chemin de la cuisine avec le confinement.