A l’occasion du débat sur l’opération Barkhane le 09 février au Sénat, j’ai interpellé le ministre de l’Europe et des affaires étrangères et la ministre des Armées.
Les moyens financiers et humains importants qui y sont dédiés ne mènent qu’à des résultats limités et ne résolvent pas les problèmes sociaux et économiques profonds qui nourrissent les conflits dans la région.
Le changement climatique est au premier rang de ces causes profondes, déplaçant les populations et détruisant les équilibres sociétaux. Les populations civiles sont aujourd’hui les premières victimes du conflit.Face aux insuffisances de l’intervention militaire, il faut rééquilibrer l’intervention française : miser sur de véritables programmes d’aide au développement au plus près des intérêts des populations, et poursuivre une coopération constructive avec les États du Sahel.
Redonnons un souffle aux initiatives politiques et à la médiation, pour retrouver la perspective d’une sortie de crise.