Le 23 février, j’ai participé à une manifestation devant le Ministère de l’économie et des finances, à Bercy, pour défendre l’industrie, et plus particulièrement la filière chimique iséroise, mise en péril par la fermeture annoncée de Vencorex. Celle-ci se tenait à l’initiative de la CGT, dont la secrétaire confédérale Sophie Binet était présente. Aux côtés de Christophe Ferrari, président de la métropole Grenoble Alpes, et des députées Cyrielle Chatelain et Marie-Noëlle Battistel, nous avons de nouveau échangé avec les salariés.

Nous avons ensuite été reçus par les équipes de Bercy pour aborder la situation de Vencorex. Malheureusement, le gouvernement reste encore et toujours sourd à notre demande transpartisane de nationalisation temporaire, seule solution pour sauver la filière chimique et ses 6000 emplois, mais aussi notre souveraineté en matière d’armement, de nucléaire ou encore d’aérospatial. Nous continuerons de soutenir les salariés et la filière jusqu’au bout et avons exigé un RDV avec le Premier ministre pour qu’il reprenne en charge le dossier. Nous demandons également une étude détaillée de cette proposition en comparaison avec le coût d’un démantèlement et d’une dépollution complète.