Pour de nombreux habitants de communes dans le Nord-Ouest de l’Isère tournées vers la métropole de Lyon, les mobilités vers la cette agglomération sont particulièrement compliquées. Les embouteillages presque quotidiens depuis Vienne en sont un exemple. Le 18 mai 2022, l’accident d’un camion transportant des matières dangereuses a bloqué la circulation de tout le territoire durant près de 24 heures et aurait pu entraîner l’évacuation de milliers de personnes. Ainsi, il est urgent de repenser les mobilités dans ce secteur, notamment pour encourager le report modal vers d’autres modes de transports que la voiture individuelle. Les trains, les bus, le vélo ou encore l’autopartage doivent être promus.

C’est dans cet esprit constructif que j’ai participé le 21 novembre dernier à une réunion de concertation à Lyon sur les questions de mobilités dans le Sud de Lyon, en présence du Ministre des Transports, M. Clément Beaune. Une initiative que je tiens à saluer sur la méthode : une quinzaine de communes iséroises, directement concernées, ont été invitées. Par ailleurs, le gouvernement a pris une bonne décision en annonçant la suspension, pendant un an, des études relatives au projet d’élargissement de l’autoroute A46 au sud de Lyon. Nous attendons maintenant l’annonce de la fin définitive de ce projet d’un autre temps, qui ne répond ni aux exigences écologiques du 21ème siècle, ni aux besoins de mobilités des citoyens concernés.

Suite à cette réunion à Lyon, une approche globale des transports dans le Sud Lyonnais reste encore à bâtir et de nombreuses questions, notamment concernant le développement du transport ferroviaire et les projets de RER métropolitain lyonnais, restent sans réponses. J’ai donc déposé une question écrite au gouvernement, en particulier pour obtenir des clarifications sur le projet de l’autoroute A46 Sud.