Dans le contexte souvent délicat pour la gauche des élections sénatoriales, c’est tout de même avec un grand bonheur que j’ai accueilli le résultats des urnes et les belles victoires de mes camarades écologistes et communistes.
Dans la foulée d’élections municipales historiques, les écologistes ont réussi à faire élire 6 sénatrices et sénateurs (Guy Benarroche , Thomas Dossus, Jacques Fernique, Monique de Marco, Raymonde Poncet et Daniel Salmon) . Leurs victoires, associées à celle de notre nouveau collègue Paulu Santu Parigi en Haute Corse, ont permis la renaissance d’un groupe écologiste au Sénat.
Ce nouveau groupe rassemble des élu.e.s écologistes et régionalistes de divers horizons (EELV, Génération.s, Ensemble sur nos Territoires, Femu a Corsica, ou sans étiquette) et s’appelle « Groupe Ecologiste – Solidarité et Territoires ». Il a pour objet de contribuer à la construction future d’une société écologiste et au développement d’un projet écologiste ancré dans les territoires, répondant à un impératif de justice sociale et de refondation démocratique. Il sera une voix essentielle dans le débat démocratique, une voix qui manquait au sein des assemblées malgré les efforts de quelques-unes et quelques-uns d’entre nous ces dernières années.
Fort de mes trois années d’expérience au Sénat, de mon profil d’écologiste rural ancré dans son territoire alpin et de mon expérience du rassemblement de la gauche et des écologistes en Isère, j’ai souhaité proposer ma candidature pour animer ce collectif ces trois prochaines années.
Je mesure la responsabilité qui est la mienne d’animer les travaux parlementaires des écologistes et de porter la voix de l’écologie politique dans la Haute assemblée. Avec ma collègue Esther Benbassa, vice-présidente du groupe et l’ensemble de nos collègues, nous porterons l’engagement d’un projet fédérateur, ambitieux et porteur de transformation économique et sociale profonde et qui dessinera le monde d’après : plus juste, plus durable et plus humain.
