Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb s’est rendu ce vendredi sur l’agglomération grenobloise. A cette occasion il est allé à la rencontre des élus locaux, des parlementaires et des forces de police.
Après la décision gouvernementale l’an dernier, de ne pas retenir les candidatures des villes de Grenoble, Echirolles et Saint-Martin d’Hères pour l’expérimentation de la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) l’incompréhension des élus locaux, des forces de police et des habitants était grande.
Pendant près d’un an, les maires ont interpellé à de nombreuses reprises le Gouvernement sur l’urgence des moyens à déployer sur la Métropole de Grenoble afin de répondre aux enjeux de sécurité.
Cette visite du ministre sur notre territoire était donc très attendue. Si l’attitude du Gouvernement fût peu constructive jusque-là, je me réjouis des annonces du ministre formulées aujourd’hui :
- l’arrivée d’effectif supplémentaire d’ici un an ;
- la reconnaissance en Quartier de Reconquête Républicaine dont les secteurs restent à définir ;
- l’étude d’une prime de fidélisation aux forces de police ;
- une brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants.
Je salue ces bonnes intentions et resterai vigilant quant à la bonne mise en œuvre de ses mesures. D’autant plus que le ministre n’a pas fourni beaucoup de précisions sur le calendrier et la réalité des moyens financiers qui seront alloués à l’agglomération grenobloise.
Enfin, le ministre a appelé à un front politique commun et a réaffirmé l’Etat comme garant de la sécurité publique. Il était plus que temps pour le Gouvernement d’abandonner les postures politiciennes, de prendre la mesure de l’urgence de la situation et d’agir de concert avec les maires pour améliorer la sécurité de nos concitoyennes et nos concitoyens.