Le 12 juin, j’ai pris part à l’ouverture du neuvième symposium international de la noix et de la noix de Pécan à Grenoble. Cet événement majeur pour le secteur réunit 200 scientifiques et 300 professionnels du monde entier pour échanger autour de la noix. Si la noix de Grenoble fait partie du rayonnement de notre territoire, celle-ci traverse actuellement un grave crise. La concurrence internationale est en effet très forte et tire les prix vers le bas, ce qui met les producteurs isérois dans de grandes difficultés.

Heureusement, celle-ci bénéficie d’un label protecteur AOP, qui lui permet de se distinguer sur le marché et de limiter la chute des vente. Par ailleurs, ce fruit présente de nombreux avantages, qu’il faut encore davantage faire connaître : déjà protégé par sa coque, il ne nécessite par d’emballages, son pouvoir nutritif est attesté par de nombreuses études et son goût est évidemment incomparable, qu’on la déguste seule ou dans un plat.

Ce congrès est aussi l’occasion de discuter de l’avancée des recherches autour des alternatives aux produits phytosanitaires, afin d’accélérer la transition vers l’agriculture biologique, qui allie qualité du produit, santé et respect de l’environnement. En la matière, le travail de recherche mené en Isère par la SENURA, dont j’ai visité les locaux l’an dernier, est très prometteur. Je les ai donc à nouveau félicité pour les efforts qu’ils mènent.