Cette année, le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, a été célébrée en grand. 

Après l’adoption par le Sénat le 28 février du projet de loi constitutionnelle visant à garantir la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse, sur lequel je suis intervenu, le début de la semaine a été marqué par le vote solennel du Parlement, réuni en Congrès à Versailles, en faveur de l’inscription de la liberté garantie de recourir à l’IVG dans la Constitution. Un moment historique, une première dans le monde, et l’occasion de rendre hommage aux féministes, associations, militantes et militants qui se sont battues sans relâche depuis des décennies ! 

Pourtant, il reste tant à faire pour l’égalité entre femmes et hommes en termes de salaire, d’opportunité professionnelle, de droit au logement. De même, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles n’est qu’à ses débuts. Au cours des deux premiers mois de 2024 seulement, plus de 30 femmes ont été tuées pour avoir été femmes en France. 

C’est pour toutes ces raisons que j’ai participé à la manifestation à Grenoble le 8 mars pour clôturer cette semaine en rappelant que malgré cette avancée majeure pour les femmes françaises, la lutte pour leurs droits continue, partout, tout le temps.