Lors de la séance de Questions au Gouvernement mercredi 29 septembre, au Sénat, j’ai interpellé de nouveau le Premier ministre sur la situation de Ferropem.
Depuis deux ans, le groupe Ferroglobe, spécialisé dans le silicium et le ferroalliage, a engagé une restructuration massive de ses sites français. Fin mars, il a annoncé l’arrêt de production de deux d’entre eux : Château Feuillet en Savoie et l’usine des Clavaux en Isère, soit 357 emplois. Or la France a et aura besoin de silicium dans les prochaines années. Après deux ans d’absence sur ce dossier, le Gouvernement ne peut pas laisser Ferroglobe fermer ne serait-ce qu’un seul site. J’ai demandé la suspension du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) le temps d’étudier les contre-projets portés par les salariés et syndicats et au besoin d’engager une nationalisation temporaire.
Sur le PSE, le Premier ministre n’a pas répondu. Néanmoins, il a affirmé que des négociations se poursuivaient entre l’entreprise et les services de l’État. Concernant des repreneurs, un cabinet de consultants spécialisés ainsi que les services de Business France sont mobilisés : il y a « huit marques d’intérêt potentielles ».
Autre point rassurant, le Premier ministre a affirmé qu’il ne laisserait pas fermer les sites et qu’il y avait des offres de reprises.
A Ferropem plus qu’ailleurs des solutions sont sur la table. Les salariés, les organisations syndicales ont élaboré un contre-projet ambitieux et réaliste. Il permettra de maintenir l’activité sur tous les sites du groupe et ainsi répondre aux nombreuses commandes des prochains mois et engager la modernisation nécessaire des installations.
Je me rendrai jeudi 30 septembre sur le site de Château Feuillet avec l’eurodéputé et candidat à la présidentielle, Yannick Jadot, pour rappeler notre engagement auprès des salarié.e.s et défendre notre vision du service public de l’énergie.