Le réchauffement climatique a d’ores-et-déjà des conséquences dramatiques. La multiplication des sécheresses entraîne d’importants mouvement de terrain dans toutes les zones du pays situés sur des sols argileux : subissant tour à tour un assèchement puis un gonflement lors des épisodes de pluie, ces sols ne cessent de changer de volume.
Ces retraits-gonflements des argiles ont de grave conséquences sur des milliers d’habitations qui se retrouvent fissurées et sont très mal pris en charge par les assurances, laissant les familles dans un désarroi complet. Avec la multiplication des sécheresses ces prochaines années, ce sont 10 millions de foyers qui sont potentiellement menacés par ce phénomène !
Pour venir en aide aux sinistrés, nos collègues écologistes à l’Assemblée nationale ont fait adopter l’an dernier, à la quasi-unanimité, une proposition de loi de Sandrine Rousseau comportant des avancées importantes pour favoriser la prise en charge des réparations par les assurances.
Aujourd’hui le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires a tenté de faire adopter ce texte au Sénat. La chambre haute travaille sur ce sujet depuis plus de 5 ans, notamment via un rapport de ma collègue Nicolas Bonnefoy, et connait parfaitement ce phénomène. Pourtant la majorité sénatoriale a totalement délaissé ce débat, ignorant ainsi les souffrances de nombre de nos compatriotes, et elle a torpillé ce texte, repoussant aux calendes grecques l’adoption d’une loi à même de venir en aide aux sinistrés.
Je déplore ce choix politicien et plus globalement l’inaction des pouvoir publics sur ce sujet. La multiplication des catastrophes naturelles est un défi considérable pour la solidarité nationale et le régime assurantiel qu’il nous faut prendre à bras le corps dès-à-présent. Les écologistes continueront à se battre pour protéger les Françaises et les Français des conséquences du dérèglement climatique.
Vous pouvez retrouver ma réaction à la fin des débats sur la proposition de loi ci-dessous :