A l’invitation de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées, dont je suis membre, j’ai eu le plaisir de participer à une immersion de deux jours, les 9 et 10 mars 2025, avec les chasseurs alpins à Flaine (Haute-Savoie). Pour le montagnard que je suis, c’était un déplacement particulièrement intéressant pour mieux connaître ce corps militaire souvent peu abordé, mais dont l’excellence est à souligner.
Leurs compétences de ce corps d’élite de l’Armée de terre sont en effet utiles dans de nombreux conflits, comme en témoigne leur déploiement lors d’opérations extérieures auxquelles participent les armées françaises. Outre les opérations militaires, ils participent également à des missions humanitaires, au maintien de la paix et à des secours dans des cadres extrêmement variés.
Durant ce séjour, nous avons pu mieux appréhender les spécificités de ce corps d’armée et nous former aux questions d’adaptation et de survie en montagne, qui reste un milieu hostile, car isolé. Nous avons aussi eu droit à une démonstration de l’usage des drones en montagne, tant pour des usages militaires que civils.
Nous avons aussi échangé avec les militaires autour de leur moyens, de leurs conditions de vie, parfois très rudes, du matériel dont ils disposent, etc. Leurs retours seront utiles pour nourrir les travaux de notre commission. A l’heure du réarmement, partir de cette réalité de terrain est une nécessité pour bien flécher les investissements vers les besoins des soldats et non vers des programmes ou matériels peu adaptés aux contraintes du terrain.