Le 10 février dernier, se tenait au Sénat le débat sur les conclusions de la commission d’enquête sur la gestion de la pandémie de Covid-19.
A cette occasion, j’ai dénoncé la gouvernance totalement verticale durant cette crise. Ce qui s’entendait en mars, au début de la crise, n’est plus entendable un an plus tard.
Alors que la période que nous connaissons est partie pour durer, il faut « déconfiner » notre démocratie.
J’ai proposé à Olivier Véran de s’inspirer du modèle sud-africain, à savoir, un barème clair et transparent élaboré par le Gouvernement en lien avec le Parlement. A chaque niveau, correspond un certain nombre de mesures restrictives. Le changement de niveau est activé sur la base de critères objectif de circulation du virus, occupation des hôpitaux, nombre de décès…
Un tel système permet un peu plus de visibilité pour les Françaises, les Français, les élu.e.s locaux.ales, et aux acteur.trice.s économiques, et un peu de respiration démocratique. Le ministre m’a répondu que le Président de la République consultait beaucoup et qu’il n’y avait aucun problème…
