Le 8 juin dernier, j’ai participé au Conseil National de l’Energie, organisé par le CSEC d’EDF, pour aborder les nombreux enjeux actuels et futurs autour de notre mix énergétique et de la gestion d’EDF. Cet événement majeur réunissait de nombreux expert.e.s de la question, syndicalistes et élu.e.s, ainsi que des salarié.e.s et représentant.e.s de différentes entreprises spécialisées dans l’énergie électrique : EDF bien sûr, mais aussi Photowatt, Ferropem, Neypric, Trimet… Ces échanges très riches ont permis de faire le point sur les grands enjeux du moment et nous renouveler mon soutien entier à Photowatt et Ferropem pour bâtir une vraie filière photovoltaïque française.

J’ai également participé à une table ronde autour de l’hydro-électricité et de l’avenir d’EDF, notamment aux côtés de mon collège sénateur Fabien Gay. J’y ai rappelé mon combat contre la privatisation des barrages et la proposition de loi que j’avais déposé pour arrêter l’ouverture à la concurrence sur ces outils stratégiques tant en matière de gestion de l’eau que de production d’électricité. Plus généralement, nous avons collectivement rappelé la nécessité de sortir du mécanisme de l’ARENH, de rétablir les tarifs réglementés pour les collectivités et les entreprises et de réformer en profondeur le marché européen de l’électricité.

Maintenant qu’EDF est de nouveau propriété de l’Etat à 100%, il est indispensable de planifier l’avenir sérieusement. Les différentes tentatives pour découper l’entreprise en plusieurs morceaux, via le projet Hercule, doivent être définitivement abandonnées, puis une vraie ligne directrice pour le futur mix électrique français être tracée. Pour l’heure, les hésitations du gouvernement ne font que retarder la transition énergétique : les lois ENR et relance du nucléaire sont arrivées avant une programmation pluriannuelle de l’énergie, la question des savoir-faire n’est pas abordée, aucun plan n’est développé pour la filière photovoltaïque… Il est donc temps qu’élu.e.s, syndicalistes, salarié.e.s et citoyen.ne.s unissent leurs efforts pour rebâtir un vrai service public de l’énergie.