Le retour des Talibans au pouvoir le 15 août dernier semble ramener l’Afghanistan à ses heures les plus sombres, alors que les violations des droits humains ont déjà cours et que la crise humanitaire guette, précipitée par l’effondrement des systèmes de santé et d’éducation. En tant que vice-président de la commission des Affaires étrangères, mais aussi en tant que défenseur d’un accueil digne des demandeur.se.s d’asile, j’ai suivi de près l’évolution de la situation.

Au Sénat, le 29 septembre, nous avons auditionné David Martinon, ambassadeur en Afghanistan qui a remarquablement géré les évacuations d’urgence à la fin août, et la députée afghane Fawzia Koofi, qui a témoigné de l’aggravation rapide de la condition des femmes. J’ai également été en lien avec le ministère des Affaires étrangères afin d’éclairer les solutions envisagées pour assurer la continuité de l’aide humanitaire et éviter une crise majeure, pour poursuivre l’évacuation des personnes les plus vulnérables face au nouveau régime, et afin de lui transmettre les signalements qui m’étaient parvenus.

Un véritable plan d’évacuation concerté au niveau international est indispensable et je continuerai à plaider en faveur de l’accueil de toutes les personnes dont la sécurité est aujourd’hui grandement menacée par leur activité en faveur des droits fondamentaux.