Tout au long de mon mandat, je me suis mobilisé pour le développement de la filière chanvre en Isère et et dans tous les pays.
Pour la légalisation complète du CBD et la fin d’une règlementation kafkaïenne qui ne respecte toujours pas le droit européen. Quatre ans de tergiversations gouvernementales, deux condamnations en justice et toujours le flou juridique total…
Pour le développement d’une filière agro-industrielle locale, durable, biosourcée, en circuit-court, qui capte le carbone comme peu d’autres, qui offre des débouchés aux agriculteurs et des débouchés industrielles vertueux pour les besoins de nos vie : l’alimentation, l’habitat, le textile, le bioplastique.
Prolongement de cet engagement, j’ai initié avec les Ecologiste – Solidarité et Territoires une proposition de résolution, co-signée par plus de cinquante sénatrices et sénateurs représentant tous les groupes politiques du Sénat (dont mon collègue de l’Isère Didier Rambaud que je remercie), qui demande au Gouvernement de clarifier la règlementation et d’accompagner le développement de la filière avec des soutiens à l’investissement, la mobilisation de la commande publique, la création de label d’excellence, etc
Ce texte, nous l’avons élaboré avec les acteurs de la filière dont InterChanvre avec qui nous collaborons régulièrement depuis 4 ans.
Nous l’avons présenté le 28 septembre matin à l’occasion d’un petit-déjeuner de presse.
Ce même jour, je me suis rendu avec la conseillère régionale iséroise Myriam Laïdouni-Denis sur le site de la chanvrière de Seine-et-Marne Planète-Chanvre pout visiter leurs installations.
Sur le site, on sèche les graines, on récupère la paille de chanvre et on sépare la fibre pour faire notamment du textile et la chènevotte pour faire de la litière ou du béton de chanvre.
Tout est bon dans le chanvre !
Ca tombe bien ! L’usine Wall’up Préfa qui propose des murs ou panneaux sur mesure en bois et béton de chanvre s’est installée juste à côté !
Elle réceptionne la chènevotte qu’elle mélange avec de la chaux pour faire ses panneaux !
Une activité économe en ressources, qui ne produit pas de déchet et qui produit des matériaux de construction qui favorisent la respiration des logements et propose des besoins très réduit en chauffage et en climatisation.
Notre résolution, qui sera examinée en séance publique le 17 novembre prochain a pour but d’aider au développement de cette filière locale, biosourcée, en circuit-court, qui stocke du carbone et qui offre des solutions écologiquement vertueuses pour les besoins de la vie : la nourriture, le bien-être, l’habitat, l’habillement !
Une industrie d’avenir, indispensable à la transition énergétique.