Le 13 janvier dernier, nous organisions avec la Fondation de l’écologie politique et la Green European Foundation un colloque pour réfléchir aux alternatives post-urbaines. Nos métropoles ont atteint une taille critique, pour vivre sobrement et harmonie avec le vivant il est temps de repenser notre aménagement du territoire.
Les territoires connaissent des mutations d’envergure, au premier rang desquelles figurent les hyper-concentrations dans les grandes villes-métropoles. Défendues en France depuis vingt ans par tous les gouvernements, ces concentrations et densités croissantes apparaissent de moins en moins écologiquement habitables, sociologiquement équitables, économiquement viables et démocratiquement constituées.
Il convient dès lors de se poser la question de notre projet urbain, de la taille de nos villes, de l’étalement urbain, de la dissociation entre les zones d’activité économique et les zones d’habitat. Alors que les centres-villes de nos communes moyennes sont en déshérence, alors que la transition agricole nécessite une multiplication des emplois et donc une forme d’« exode urbain », c’est une dynamique inverse qu’il nous faut engager.
Pour rebâtir un modèle économique résilient, capable de résister aux aléas financiers et respectueux de l’environnement, c’est sur des projets locaux qu’il faut s’appuyer en rebâtissant des économies de circuits courts autour de nos villes, ce qui permettrait d’alléger la pression démographique qui pèse sur nos métropoles. C’est également la manière la plus efficace de résorber la fracture territoriale.
Ce modèle économique s’articule autour de nos communs, d’une économie de partage et de coopération génératrice de lien social et humain.
Porteurs, de projets, élus locaux, citoyens engagées, simples curieux, venez échanger avec nous autour de ces alternatives qui ouvrent partout dans les territoires les voies vertueuses d’une société écologique post-urbaine.
Introductions :
Table-ronde n°1 : Les métropoles européennes saturées ou la nécessité d’un devenir post-urbain des territoires (et de leurs politiques)
- Guillaume FABUREL (université Lyon 2)
- Mathilde GIRAULT, (Université de Lyon)
- Sébastien MAROT (Ecole d’architecture Paris-Est)
Présentation du rapport « Biorégion 2050 » de l’Institut Momentum et du Forum Vies Mobiles Avec :
- Yves COCHET
- Agnès SINAÏ
Table-ronde 2 – Les formes socio-écologiques alternatives et les perspectives de la biorégion en Italie et en France :
- Ilaria AGOSTINI (université de Bologne)
- Christophe LAURENS (Master Alternatives urbaines de Vitry sur Seine)
- Daniela POLI (université de Florence).
Conclusions :
Pour approfondir c’est par ICI