Je suis intervenu à l’occasion de plusieurs réunions publiques pour présenter les recommandations du rapport d’information de la mission sénatoriale sur la gratuité des transports publics dont j’ai été le rapporteur.

Le 15 novembre dernier, le SMTC présentait l’étude de faisabilité de la gratuité sur le réseau de transports en commun de l’agglomération grenobloise réalisée par un cabinet indépendant.

Yann Mongaburu, Président du SMTC a présenté les conclusions et ouvert le débat avec la présence de Xavier Dairaine, directeur de l’ingénierie à la Communauté urbaine de Dunkerque (plus grande agglomération passé à la gratuité), François Rage, président du SMTC de Clermont-Ferrand sur les gratuités partielles, Laurent Terrier, du Collectif pour la gratuité des TC, Emmanuel Colin de Verdière, secrétaire de l’ADTC Grenoble (association d’usagers) et Vincent Kaufmann, professeur d’analyse des mobilités à l’École polytechnique de Lausanne.

A cette occasion, j’ai pu rappeler les conclusions du rapport de la mission sénatoriale qui invite à sortir des idées préconçues, à intégrer les territoires ruraux et péri-urbains dans la réflexion et penser la gratuité totale comme un outil d’une politique globale. Il convient de sortir de l’opposition entre gratuité et développement de l’offre et surtout penser la mobilité à long terme en intégrant la notion de dé-mobilité.
La gratuité doit s’appréhender en fonction du contexte local et sa mise en place progressive. Une première approche avec une gratuité partielle, sectorielle ou sur une période définie (week-end, pic de pollution, jours de fêtes…) permet de tester et d’analyser les effets sociaux, environnementaux, économiques.

J’ai également présenté le rapport lors de la réunion organisée le 9 décembre dernier à Grenoble par le collectif Gratuité des transports de l’agglomération grenobloise, à Tours en novembre dernier et prochainement Saint-Etienne dans le cadre de réunions publiques pour alimenter les réflexions à l’approche des municipales.

Un sujet passionnant !