Si la dette de la SNCF était au cœur de la réforme comme nous le pensons et comme le laisse entendre dernièrement le Gouvernement, pourquoi une annonce si tardive ? D’autant plus que transformer la SNCF en société anonyme obligeait le Gouvernement à éponger sa dette. Faute de quoi la future société privée aurait été incapable d’emprunter sur les marchés financiers. En fait, le Premier ministre avait gardé cette annonce sous le coude pour la présenter comme une concession aux syndicats, alors qu’il n’en est rien. J’ai donc interrogé la ministre sur cette contradiction.