Alors que les morts continuent de s’accumuler à Gaza et que la colonisation s’accélère en Cisjordanie, la France reste silencieuse face à l’horreur de la politique menée par le gouvernement de Benjamin Nethanyahou. J’ai eu l’occasion de dénoncer ce silence complice à de nombreuses reprises ces derniers mois, en reprenant toujours les mêmes demandes :
-Un cessez-le-feu immédiat
-Le retour des otages détenus par le Hamas
-La reconnaissance de l’Etat de Palestine
-L’arrêt des exportations d’armes et biens à double usage vers Israël
-La suspension de l’accord d’association UE-Israël
Toutes ces conditions me semblent incontournables pour mettre fin au carnage en cours et relancer la solution à deux Etats. Alors que le conflit s’élargit maintenant au Liban, où Israël attaque le Hezbollah, mais aussi nombre de civils, il est plus qu’urgent d’arrêter cette guerre.
Pleinement mobilisé pour y parvenir, je continue inlassablement à interpeller le gouvernement, mais aussi à échanger avec la population et avec les diplomates. Ainsi, j’ai eu l’occasion de présenter l’action des écologistes sur le sujet avec ma collègue Raymonde Poncet-Monge à la fête de l’Humanité, et de répondre aux nombreuses questions du public, très engagé sur ce sujet.
J’ai aussi pu échanger à de nombreuses reprises avec Mme Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France, dont je tiens à saluer l’engagement. Nous avons eu l’occasion de travailler régulièrement ensemble ces derniers temps, afin de faire connaître la situation sur place, de permettre à l’aide humanitaire d’atteindre Gaza, à un certain nombre de personnes de fuir l’horreur de la guerre et de venir en France, etc.
Sur ce sujet fondamental, je continuerai à me battre jusqu’au bout.
Photo en une : rencontre avec l’ambassadrice de Palestine au Sénat
