Je me suis beaucoup investi lors des débats autour du projet de loi mettant fin à la recherche ainsi qu’à l’exploitation des hydrocarbures. Lors de l’examen du Projet de loi relatif à la fin de la recherche ainsi que de l’exploitation des hydrocarbures, je me suis exprimé lors de l’examen de l’article 1 pour exprimer la position de mon groupe. Si nous soutenons l’objectif de ce projet de loi, nous regrettons qu’il diffère jusqu’en 2040 la fin de l’exploitation des hydrocarbures français, qui représentent, rappelons-le, moins de 1% de notre consommation énergétique…


De quel équilibre parle-t-on ? Le seul équilibre qui puisse s’entendre est celui de notre planète. Cet équilibre-là ne se monnaye pas. Des concessions nouvelles pourront également être octroyées dans le cadre du droit de suite, qui permet qu’un permis de recherches donne droit ensuite à un permis d’exploitation. Les trente-trois titres de recherche en cours pourront donner lieu à autant de concessions et les soixante-deux concessions en cours de validité pourront être prolongées. Autant d’exceptions qui dénaturent ce projet de loi. Nous le regrettons profondément, car nous en partageons l’ambition première.

Soyons courageux ! Osons tourner la page ; il le faut maintenant. Nous devons respecter nos engagements et donner l’exemple.

Explication de vote sur l’ensemble du projet de loi :

Belle portée symbolique de ce texte, mais trop timide dans les faits. De toute façon la majorité sénatoriale (LR) l’a vidé de sa substance, j’ai donc, avec mon groupe, voté contre cette version édulcorée du texte.

Retrouvez l’intégralité de mon intervention :

(seul le prononcé fait foi)

On a beaucoup dit que ce texte était symbolique, mais les symboles sont importants, et c’en était un beau. Derrière lui, vous l’avez dit, monsieur le ministre d’État, il y avait une orientation, un cap, une prise de conscience. Pour nous, pour notre planète, pour nos enfants, nous nous devions d’être unis et de partager les orientations originelles de ce texte.

Comme beaucoup, je suis amer. L’urgence est là, nous devons changer et, pourtant, voilà où nous en sommes : le texte est vidé de sa substance, anéanti. Que croyons-nous ? Que nous pourrons continuer ainsi ? Non, l’ère du pétrole est finie ! Il faut l’admettre et construire une nouvelle ère.

Ce texte donnait une direction, une force à notre pays. Aujourd’hui, certains prennent une lourde responsabilité et tournent le dos à la réalité ; c’est pourquoi nous sommes déçus de manquer ce rendez-vous et de devoir voter contre ce texte.