En 2015, General Electric (GE) rachetait la branche électricité d’Alstom en promettant la création de 1000 emplois sur le territoire national.

Cette promesse déjà oubliée, dès 2016, GE annonce la suppression de 6 500 emplois en Europe dont 765 en France et 345 emplois sur le site de Grenoble, soit près de la moitié des effectifs.   Pourtant GE Hydro Grenoble est une entreprise centenaire, détentrice d’un savoir-faire hors pair. L’usine de Grenoble est à l’origine de l’installation de 25% du parc hydroélectrique mondial, dont la plus grande centrale électrique du monde : le barrage des Trois gorges en Chine.

L’hydroélectricité est un levier essentiel de la transition énergétique. Abandonner GE Hydro c’est renoncer à un modèle énergétique robuste, économe et durable face aux enjeux d’approvisionnement en énergie. Aux côtés des élus locaux, de l’intersyndicale et d’autres parlementaires de l’Isère j’ai interpellé à plusieurs reprises les ministres concernés : Bruno le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, Muriel Pénicaud, ministre du Travail et enfin le Premier ministre.

Bonne nouvelle : le 12 janvier, nous apprenions le refus d’homologation par la DIRECCTE* du Plan de Sauvegarde des Emplois proposé par la direction de GE, qui ne remet pas en cause, malheureusement, la pertinence du projet de restructuration mais qui prolonge les délais de concertation avec les salariés et donc de poursuite d’actions pour préserver le site de Grenoble.

* Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi Auvergne-Rhône-Alpes

Question au PDG d’Alstom :

Question à Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire sur la stratégie énergétique de la France :