J’ai été alerté au début de mois de mai sur l’intention de la SNCF de fermer plusieurs guichets dans quatre gares iséroises : Brignoud, Goncelin, Rives et Moirans. Cette décision s’inscrit dans le cadre du projet de réorganisation conduit par la SNCF qui consiste à réorienter sa politique de vente de billets vers les outils numériques.
Or l’alternative numérique ne peut pas satisfaire les besoins de tous les usagers et pour de nombreux voyageurs, le guichet physique reste indispensable.
Dans ce contexte, j’ai souhaité interpeller rapidement la ministre des Transports, Elisabeth Borne, à la fois sur les conditions regrettables de prise de décision de la SNCF, sans concertation préalable avec les élus locaux ; et sur le risque à terme de fermeture des gares concernées.

Dans la loi Mobilité débattue récemment au Sénat, les gares ont été identifiées comme lieux de centralité et d’organisation de la multimodalité, or on peut s’interroger sur la capacité à tenir cette ambition quand dans le même temps la SNCF ferme purement et simplement ses points de vente, ayant pour conséquence à moyen terme la fermeture définitive des gares.

Convaincu du rôle stratégique que remplissent les gares, à la fois comme lieux de vie et d’échanges au quotidien et demain d’accueil potentiel de nouveaux services (multimodalité, informations touristiques…), j’ai interrogé la ministre sur la manière dont elle entend faire respecter la position de l’Etat, actionnaire majoritaire de la SNCF, sur les missions d’intérêt général qui lui sont confiées.

Retrouvez l’intégralité de la question à la ministre Elisabeth BORNE.